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Íàïèñàíèå ïèñåìquestion, et c'est Paul, de l'avis de Pierre, qui devient un menteur. On pourrait multiplier les exemples de ce genre et montrer même que certains textes, peu ou mal ponctués, ont eu pour effet d'engendrer de graves complications historiques. Dans la pratique, il suffit de se souvenir que des virgules ou des points mal placés (ou absents) peuvent dénaturer complètement le sens d'une phrase et causer ainsi un très grave préjudice. Du reste, la simple politesse nous impose de ponctuer notre correspondance comme il convient. A l'heure actuelle, la plus grande fantaisie règne dans ce domaine. Pourtant, des règles bien précises gouvernent la ponctuation. Si tel ou tel écrivain a trouvé bon de s'en donner de nouvelles, il est hors de question de les oublier quand on écrit une lettre, quel qu'en soit le destinataire. La virgule Elle sépare les parties semblables d'une même phrase, ou les différents termes d'une énumération ; on l'emploie aussi avant et après tout groupe de mots qu'il est possible de supprimer sans que la phrase cesse d'être compréhensible. Le point-virgule II sépare des parties importantes d'une phrase, sans pour cela marquer une coupure aussi nette que le point. Le deux-points II s'emploie devant une citation, une explication, une énumération, ou encore devant une phrase qui développe une idée contenue dans la précédente. Le point II sert à marquer la fin de chaque phrase. Les points de suspension Placés à la fin d'une phrase, ils indiquent un sous-entendu qu'il appartient au lecteur de commenter lui-même. Ils donnent souvent aussi un ton ironique à la phrase ainsi inachevée et tiennent alors lieu de ce fameux point d'ironie dont on parle toujours sans l'inventer jamais... Notons enfin que le nombre de points de suspension n'est pas indifférent : la règle veut que l'on en mette trois, ni plus, ni moins. Il ne faut jamais faire suivre l'indication abréviative « etc. » par des points de suspension : ce serait un pléonasme ! Les points d'exclamation et d'interrogation Ils marquent respectivement la fin des phrases exclamatives et interrogatives. Dans chacun de ces deux cas, un seul point suffit ; les !!!! ou ???? sont seulement des marques de mauvais goût, et le système hybride !!??!! ou ?!?! une discutable fantaisie. La parenthèse On enferme entre ses deux éléments toute phrase ayant un sens à part, au milieu d'une autre. Les guillemets Ils se placent au commencement et à la fin des citations ou des paroles que 'on rapporte textuellement. On ouvre les guillemets («) au début de la citation et on les ferme (») après la dernière marque de ponctuation de cette citation. On entoure de guillemets un mot étranger lorsqu'il n'est pas employé couramment en français. Le tiret II est surtout utilisé pour séparer les paroles de deux interlocuteurs ; dans tous les autres cas, et notamment lorsqu'il s'agit d'exprimer une idée subsidiaire, il est préférable de recourir à la parenthèse qui ne risque pas, elle, d'être prise pour un trait d'union (plus court que le tiret). c). LES PARTICIPES PASSÉS. II n'est pas question de s'étendre sur les règles des participes passés, il y a des grammaires pour cela. Vous n'avez sûrement pas oublié qu'avec l'auxiliaire être, le participe passé s'accorde avec le sujet et qu'avec avoir, il s'accorde avec le complément d'objet direct (c.o.d.) du verbe, quand celui-ci le précède : j'ai chanté une chanson ; la chanson que j'ai chantée. Vous trouverez donc ici les principaux cas où il est permis de se poser la question : y a-t-il accord ? Les dictionnaires ne sont pas toujours explicites sur ce point et il est bien peu satisfaisant d'accorder un participe passé au petit bonheur ou d'avoir à recommencer une lettre parce qu'on a préféré tourner la phrase autrement. Relisez de temps en temps ces cas particuliers. Comme ils s'appuient sur la logique, vous verrez que, très vite, vous ne considérerez plus ces diables d'accords comme des épouvantails ! Les participes passés sans auxiliaire Ce sont ceux que l'on rencontre surtout dans les lettres commerciales. Placés avant un nom (ou substantif), ils sont invariables. |accepté |ci-annonce |étant entendu|non compris | |admis |ci-épinglé |entendu |non compté | |approuvé |ci-inclus |étant donné |passé | | | |(1) | | |attendu |ci-joint |eu égard à |reçu | |autorisé |communiqué |excepté |signé | |certifié |compris |expédié |vu | |ci-annexé |considéré |lu |y compris, | | | | |etc. | On peut aussi écrire : étant données les circonstances. Mais on écrira : les feuilles ci-jointcs, les pièces ci-incluses. Les participes passés avec l'auxiliaire avoir Méfiez-vous de certains verbes qui peuvent être, selon le sens de la phrase, transitifs (avec c.o.d.) ou intransitifs (sans c.o.d.). |boire |faire |régner |sortir | |courir |manquer |rentrer |téléphoner | |coûter |mesurer |sauter |valoir | |descendre |monter |servir |vivre | |dire |peser |sonner |voler | Par exemple : Les caisses (c.o.d.) qu'il a pesées. Les 10 kilos (c. circonstanciel de poids) que ces caisses ont pesé. Les fautes (c.o.d.) qu'elle a faites. Durant les vingt minutes (c. circonstanciel de temps) que j'ai couru. Les risques (c.o.d.) que j'ai courus. Suivis de l'infinitif II y a accord si le sens est actif : Les soldats que j'ai vus partir (j'ai vu les soldats qui partaient, qui étaient en train de partir). Il n'y a pas accord si le sens est passif : Les soldats que j'ai vu décorer (j'ai vu les soldats être décorés). Ces lettres que l'on m'a dit être de vous. Je les ai fait chercher (le participe passé/ait est toujours invariable lorsqu'il est suivi d'un infinitif). Précédés du pronom le Quand le est neutre, il n'y a pas accord : Jeanne était moins heureuse qu'elle ne l'avait imaginé. Quand le représente un nom bien défini, il y a accord : Cette maison, je l'avais imaginée plus accueillante. Précédés du pronom en Comme les meilleurs auteurs font ou ne font pas l'accord, la règle la plus simple sera de laisser le participe invariable : Voyez ces plats, en avez-vous goûté ? Des cerises, combien en avez-vous pris ? Avec un mot collectif ou partiel L'accord est commandé par ce qui domine dans la phrase : le sujet ou la quantité. La moitié du travail qu 'il a terminé(e). La partie du mobilier que vous avez réparé(e). Le peu de confiance que vous m'avez lémoigné(e). C'est donc à vous de choisir ce que vous désirez faire ressortir. Les participes passés des verbes pronominaux • II y a accord avec l'objet direct s'il est placé avant : Jean et Jacques se sont battus (ils ont battu se, c'est-à- dire eux-mêmes). Les efforts qu'il s'est imposés (il a imposé à lui que, c'est-à-dire les efforts). Elle s'est coupée, elle s'est sentie mal. Ils se sont imaginés libres. • II n'y a pas accord si l'objet direct est placé après : Elle s'est coupé les ongles. Ils se sont imaginé qu 'on leur en voulait. Elle s'est senti attraper par le bras. • Avec l'infinitif, les deux formes sont bonnes : Elle s'est laissé(e) mourir. • Sans c.o.d., pas d'accord : Nous nous sommes écrit, parlé (à qui ? à nous : c.o. indirect). Mais on écrira : Nous nous sommes vus (qui ? nous : c.o.d.). • Avec des verbes pronominaux à sens non réciproque, il y toujours accord avec le sujet : |s'apercevoir de |se douter de |se porter vers | |s'attaquer à |s'échapper de |s'en prendre à | |s'attendre à |s'ennuyer de |se prévaloir de | |s'aviser de |s'imaginer |se refuser à | |se battre comme, |se jouer de |se résoudre à | |en | | | |se connaître à, |se moquer de |se saisir de | |en | | | |se défier de |se plaindre de |se servir de | | | |se taire | Elles se sont défiées de lui. Ils se sont prévalus de leur grade. * Avec des verbes pronominaux de sens passif, il y a toujours accord avec le sujet : Ces toiles se sont bien vendues. Les participes passés des verbes impersonnels Le participe passé de ces verbes est toujours invariable : Quelle témérité il lui a fallu ! Les tempêtes qu'il y a eu. Les chaleurs qu 'il a fait. d). LA CONCORDANCE DES TEMPS. Dans beaucoup de cas, elle n'est plus aujourd'hui respectée car l'imparfait du subjonctif, avec ses terminaisons en asse et assiez, isse et issiez, est tombé dans un juste oubli. En revanche, la 3e personne du singulier est encore en usage, surtout si l'on s'adresse à des puristes : Je souhaite qu'il vienne. Je souhaitais (ou souhaiterais) qu 'il vînt. Mais on ne vous tiendra pas rigueur d'écrire qu'il vienne dans les deux cas. Inversement, il peut arriver que vous mettiez un verbe au subjonctif alors qu'il doit s'écrire à l'indicatif : C'est à ce moment qu'il vint (ou qu'il vînt ?) Un bon moyen d'éviter la faute : imaginez la phrase à un autre temps : C'est à ce moment qu'il est venu (et non qu'il soit venu). Le verbe venir doit donc être à l'indicatif. Attention : après que entraîne toujours l'indicatif, jamais le subjonctif. e). LA CONSTRUCTION DES PHRASES.Voici deux défauts assez répandus, même chez ceux qui font profession d'écrire... La phrase ambiguë Rien n'est plus irritant que de lire une phrase qui peut avoir deux sens. On ne sait lequel choisir et la compréhension en souffre. Voici quelques exemples qui montrent cette négligence de construction. Les professeurs ne donnent plus d'interrogations écrites aux étudiants, si bien qu'ils ont moins de travail. Qui ? les professeurs ou les étudiants ? Jean est allé à la pêche avec Jacques et sa s?ur. La s?ur de qui ? de Jean ou de Jacques ? Richard est au loin, Gérard ne pense qu'à lui. Gérard est-il un altruiste ou un égoïste ? La phrase bancale C'est là une rupture de construction qui tend à se répandre. Le premier membre de la phrase reste indépendant du second, alors qu'il devrait lui être logiquement rattaché. Ayant bourlingué sur toutes les mers, la navigation n 'a pas de secrets pour lui. Il faut écrire : La navigation n 'a pas de secrets pour lui puisqu 'il a bourlingué sur toutes les mers. Ou : Ayant bourlingué sur toutes les mers, il avait une parfaite connaissance de la navigation. 4.Lettres d'Affaires. Sous cette rubrique, on peut ranger toutes les lettres traitant d'intérêts matériels, lettres entre commerçants, entre particuliers et gens de loi; entre fournisseurs et clients, propriétaires et locataires, employés ou ouvriers et patrons, etc., etc. Ces lettres, plus que toutes les autres, doivent être nettes, claires, dégagées de tout ce qui n'a pas trait à leur objet. L'on doit n'y employer que des expressions d'usage courant; les commencer et les terminer par les formules usuelles. C'est surtout avant de commencer la rédaction de celles-là qu'on doit se bien pénétrer de ce qu'on veut dire, afin d'y mettre tout ce qui est nécessaire et rien au delà. Talleyrand a dit : « Donnez-moi dix lignes de l'écriture d'un homme, et je me charge de le faire pendre. » En effet, il est toujours possible de faire ressortir d'une phrase, et à plus forte raison de toute une lettre, un sens que l'auteur n'a pas voulu ou n'a pas cru y mettre. C'est pourquoi, en écrivant des lettres de cette nature, il convient d'être très circonspect. Il sera prudent, dans beaucoup de cas, de lier la lettre qu'on écrit à celle à laquelle on répond, en rappelant dans celle-ci la substance de celle-là. De même, si ce que l'on écrit fait suite d'une manière ou de l'autre à des missives antérieures, il sera bon de rappeler la date de la dernière envoyée pour la même affaire. Si l'on écrit à un homme de loi pour plusieurs affaires distinctes, on fera autant de lettres que d'affaires. Cette précaution permettra au correspondant de classer chacune de vos communications dans le dossier auquel elle se rapporte. Autrement, votre lettre commune serait classée dans l'un quelconque des dossiers qui vous intéressent, et, plus tard, on ne songerait peut-être pas à aller l'y chercher. Si vous faites une commande, définissez exactement ce que vous voulez qu'on vous livre; si c'est une réclamation, qu'elle soit formulée en termes mesurés, car vous devez toujours supposer, jusqu'à preuve du contraire, que l'erreur dont vous vous plaignez a été commise de bonne foi. En tous ces cas, abstenez-vous de faire « de la littérature ». A moins qu'il ne s'agisse de solliciter un délai, de demander un service, plus votre lettre sera sèche et nette, mieux cela vaudra. Mais il est bien certain que si l'objet de votre lettre vous oblige à faire appel à la générosité, à l'obligeance d'un correspondant, vous devrez employer des termes propres à éveiller en lui de l'intérêt pour vous. 5.Formules pour commencer les lettres d’affaires(Formules d’appellation). A un fournisseur : Monsieur ou Madame. Monsieur X... ou Madame X... Cher monsieur X... ou Chère madame X... A un client : Monsieur ou Madame. Très honoré monsieur ou madame. Monsieur et cher client. (Ne peut s'employer au féminin que si le fournisseur est une dame.) Entre commerçants : Monsieur ou Monsieur A... Cher monsieur ou Cher monsieur A... Cher confrère ou Cher confrère et ami. , Messieurs ou Messieurs X... et Cle. A un homme de loi : Cher naître ou Mon cher maître. Monsieur et cher maître ou Cher maître et ami. Monsieur et honoré maître ou Monsieur et cher maître. A un responsable d’une institution, d’une association ou d’entreprise : Monsieur le Directeur Monsieur le Proviseur (Äèðåêòîð ëèöåÿ) Monsieur l’Inspecteur Monsieur le Secretaire general Monsieur le Chef de Service Monsieur le President; A un elu : Monsieur le Maire Monsieur le Conseiller Monsieur le Depute ; A un avocat : Maitre ; A un professeur : Monsieur, Madame; A une personne qui a le meme rang que vous au plan professionnel : Cher collegue, Cher confrere (entre avocats, medecins, membres des professions liberales ). A quelqu’un que vous connaissez assez peu : Monsieur, Madame ; A une personne avec qui vous avez des rapports cordiaux : Mon cher ami Cher ami Mon cher Paul Les mots Monsieur et Madame ne demandent pas l’emploi du nom. 6. Formules pour terminer les lettres d’affaires (Formules de politesse). Ces formules changent, suivant le correspondant, sa position sociale, les relations que l'on entretient avec lui, etc., etc. Il va sans dire que l'on doit éviter, pour finir aussi bien que pour commencer les lettres, les formules ou trop sèches, ou obséquieuses, ou prétentieuses. D’egal a egal : Je vous prie d’agreer, Monsieur, mes salutations… Je vous prie d’agreer, Monsieur, l’expression de mes sentiments les meilleurs… Recevez l’expression de mes sentiments distingues A un superieur : Je vous prie de croire, Monsieur…a l’expression de mon profond respect Je vous prie d’agreer Monsieur… l’expression de mon profond respect Je vous prie de croire, Monsieur…a l’expression de mes sentiments devoues Je vous prie de croire, Monsieur… a l’expression de mon respectueux devoument Je vous prie d’agreer Monsieur … l’expression de mes respectueuses salutations. A un subordonne : On ecrit Monsieur ou Cher Monsieur et on lui envoit l’assurance de ses meilleurs sentiments. On repete la formule d’appellation dans la formule de politesse : Je vous prie d’agreer, Monsieur le Directeur, l’expression de mon respectueux devouement. 7. L’enveloppe. D’apres les instructions, la suscription de l’enveloppe doit contenir : 1. Le nom et le prenom du destinataire, le titre (facultativement). Si vous ne connaissez pas le nom et le prenom il faut ecrire sa quaite ou profession. 2. Son domicile : rue et numero. 3. L’index. 4. Le nom du departiment en France ou le nom du pays etranger. Sur l’enveloppe il faut ecrire Monsieur et Madame. Si on s’adresse aux epoux-Monsieur et Madame Duroy. 3. La conclusion. Dans la conversation, il nous arrive de commettre des lapsus sans grande importance. Nous nous reprenons aussitôt et notre interlocuteur, en général, ne songe pas à nous faire grief d'une bévue accidentelle, aussitôt rectifiée : les paroles s'envolent ! Pour nos lettres, la question est bien différente. Notre missive une fois expédiée, le mal est fait — si mal il doit y avoir. On nous jugera sur ce que nous avons écrit et nous ne serons pas là pour nous corriger ou pour expliquer ce que nous avons voulu dire. C'est notre lettre qui s'exprimera en nos lieu et place et nous serons naturellement dans l'impossibilité de modifier la mauvaise impression qu'elle aura faite. Ainsi se trouveront trahis par négligence nos sentiments' profonds, voire nos intérêts professionnels ou commerciaux : les écrits restent ! 4. La liste des ouvrages utilisés : 1. La bonne correspondance. Henri Fontenay. Editions Nathan, Paris, France, 1996. 2. Le parfait secrétaire : correspondance usuelle, commerciale et d’affaires. Louis Chaffurin. Librairie Larousse, Paris, France, 1954. 3. La correspondance de tout le monde. Lucien Hendebert. Editions Albin Michel, Paris, France, 1982. 4. La correspondance personelle, administrative et commerciale. Odile Grand – Clément Mikles, Paris, France, 1996. Ñòðàíèöû: 1, 2 |
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Ðåôåðàòû áåñïëàòíî, êóðñîâûå, äèïëîìû, íàó÷íûå ðàáîòû, ðåôåðàò áåñïëàòíî, ñî÷èíåíèÿ, êóðñîâûå ðàáîòû, ðåôåðàò, äîêëàäû, ðåôåðàòû, ðåôåðàòû ñêà÷àòü, ðåôåðàòû íà òåìó è ìíîãîå äðóãîå. |
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