![]() |
|
|
Les fetes en Franceannuelles en l’honneur des morts. Ce jour était aux yeux des Romains impropre au mariage. On retrouve cet élément dans les croyances modernes au sujet de la Chandeleur. Les cierges bénis à la Chandeleur, autrefois précieusement conservés ou accrochés derrière la porte de la maison, étaient pour leurs vertus protectrices (contre les maladies ou les douleurs, la tempête, l’orage, les mauvais esprits, les sorcières, etc.). Une fois qu’on avait fait bénir le sien à la messe, on l’allumait et on le rapportait chez soi, en prenant garde à ce qu’il ne s’éteignit pas : c’était un heureux présage, alors qu’en cas inverse la personne qui le tenait mourait dans l’année. La Chandeleur est en outre caractérisée par le rite des crêpes. Il y a une hypothèse que la Chandeleur est marqué par la nouvelle lune : c’est la nuit noire, le ciel reste obscur. Temps d’angoisse donc, qu’il convient de tromper par le rire magique, mais aussi par des rites, comme celui de la crêpe que l’on fait sauter dans la pole ou place au-dessus d’une armoire, et dont on peut se demander si elle n’est pas un substitut de l’astre nocturne. Etant consacrée à la Vierge, la fête de la Chandeleur est censée etre propice à l’amour : elle favorise les opérations destinées à rêver de son futur époux. En Franche-Comté par exemple, les jeunes gens faisaient une neuvaine à la chapelle de Marie : tous les jours jusqu’à la veille du 2 février, ils assistaient à la première messe et à la prière du soir, puis, dans leurs chambres, dressaient une table avec deux couverts, sans couteaux toutefois, avec le linge le plus blanc, le plus fin et la plus belle vaisselle. Deux morceaux de pain bénit étaient placés près de chaque assiette, un peu de vin versé dans chaque verre, et deux brins d’un arbuste au feuillage vert et deux branches de buis bénit disposés en croix ornaient le milieu de la table. Alors on ouvrait la porte au large pour le convive attendu, puis on s’asseyait à table en adressant une prière à la Sainte- Vierge. Après avoir mangé un morceau du pain bénit et bu le vin versé. On se couchait. La jeune fille devait rêver de celui qui lui était destiné et le jeune homme de sa future compagne. Celles qui voyaient des processions de nonnes entraient au couvent ; celles qui devaient mourir jeunes assistaient à leur propre enterrement. Si le soleil brille le 2 février, il se cachera encore longtemps après cette date et l’hiver se prolongera six semaines ou quarante jours. A l’inverse, la pluie de la Chandeleur marque la fin de la mauvaise saison, d’où le dicton : Si à la Chandeleur le temps est sec et beau, La moitié de l’hiver est encore sur l’eau ; Si à la Chandeleur le temps est arrosé, A la Noël, l’hiver est presque passé. S’il pleut ce jour-là, on promet également beaucoup d’?ufs, de lait, de cire et de miel. Mardis Gras Le carnaval, qui débute à l’Epiphanie et s’achève au carême, est une période réservée aux divertissements et pendant laquelle la consommation de viande est permise. Dans le folklore, il s’identifie généralement au mardis gras, appelé fréquemment « jours du carnaval », car ce sont les dernières réjouissances et festivités avant le jeûne. Les défilés de personnes déguisées ou masquées caractérisent le carnaval. Ces mascarades ne sont pas sans rappeler celles des Anciens, à l’occasion de certaines fêtes. Dans quelques régions, on déconseillait de porter un masque pendant le carnaval parce que le diable a souvent enlevé des jeunes gens qui s’étaient déguisés. Autrefois, les jeunes gens n’en portaient pas moins « des masques grotesques figurant souvent des têtes de mort. C’est que les morts avaient été associés aux veillées durant tout l’hiver. Des morts dont on se sentait solidaires et qu’on avait apprivoisés. Telle est l’origine du carnaval : son roi est le bonhomme Hiver que l’on brûlera en ce jour de la fin de l’hiver. Commence alors un temps de purification et de préparation au printemps : le carême ». Outre les déguisements et les processions, le carnaval est un jour de liesse : le rire est non seulement autorisé mais largement conseillé car il a une fonction d’exorcisme (il conjure démons, sorciers et fantômes). Ainsi, le carnaval apparaît-il comme symbole de la régénération de l’homme et de la nature, du triomphe sur la mort et les maladies, à la veille du renouveau printanier. Le jet des confettis (qui se sont substitués aux ?ufs crus) lors du carnaval de Nice avait l’origine valeur de purification. Danser le jour du mardis gras assure la prospérité du chanvre, des raves et des navets. La tradition consistant à manger des crêpes à mardis gras, ou à un jour gras (dimanche, lundi, mardis gras), qui, pour certains, est une survivance des festins que l’on faisait autrefois (c’est-à-dire à l’époque où la jeûne du carême était respecté), porte bonheur et attire l’argent. Les os restant du repas de la fête du mardis gras avaient (le pouvoir d’empêcher les renards de dévorer les poules. Il suffisait de faire plusieurs fois le tour du poulailler avec ses os et de les semer au troisième ou quatrième tour. Pour l’efficacité de l’opération, il ne fallait être vu de personne. On aura de nombreux ?ufs si, le mardi gras, on donne à manger aux poules dans un cercle (de tonneau par exemple). La semaine précédant mardi gras, faire la lessive entraine une mort. Pâques Pâques, qui commémore la résurrection du Christ, est la fête la plus ancienne et la plus importante chez les chrétiens. Le concile de Nicée (325) l’a fixée au premier dimanche suivant la pleine lune après l’équinoxe du printemps (21 mars). Le rite pascal a des antécédents païens : c’est Eastre, la déesse du printemps et de la Renaissance de la nature des Saxons, qui a donné le mot Easter (Pâques en anglais). Cette déesse, dont la fête coïncidait avec l’époque de la célébration des Pâques chrétiennes, avait le lièvre pour attribut, d’où la tradition du lièvre ou du lapin de Pâques qui apporte aux enfants les ?ufs. Sous l’impulsion des premiers missionnaires qui tentaient de convertir les Germains installés au nord de Rome, Pâques, au IIe siècle, prit la place de la fête d’Eastre. Les feux de Pâques, allumés dans certains régions montagneuses d’Allemagne, autour desquels on se rassemblait pour chanter, peuvent également passer pour une survivance de rituels païens saluant l’équinoxe du printemps et honorant le soleil : « Les feux de Pâques symbolisent le triomphe de la lumière sur les ténèbres. Les anciens Germains les allumaient en l’honneur de Thor, qui leur ramenait le printemps ; quand ils étaient éteints, leurs prêtres en recueillaient les cendres et les répandaient sur les champs afin de les rendre fertiles ». Ce jour saint donne lieu à des prodiges : selon une tradition commune à la plupart des pays d’Europe, le Soleil, à son lever, danse,fait des bonds, pour saluer la résurrection du Christ. Les ?ufs de Pâques, distribués traditionnellement aux enfants, passaient, aux yeux de ces derniers, pour avoir été rapportés par les cloches le samedi saint, de Rome où ils avaient reçu la bénédiction du pape. On les faisait d’ailleurs souvent bénir par le curé, à l’issue de la messe. Le fait que Pâques soit la fête des ?ufs doit sans doute son origine au carême, période pendant laquelle l’Eglise, dès le Ive siècle, interdisait de manger des ?ufs, ce qui était autrefois scrupuleusement observé. Comme on ne pouvait empêcher les poules de pondre, on se trouvait avec une abondance d’?ufs à Pâques et il fallait les cuire pour ne pas les perdre. La distribution des ?ufs aux enfants est toutefois relativement récente en France : pour certains, la coutume serait née en Alsace vers la fin du XVe siècle d’où elle se serait répandue dans toute l’Europe. Depuis un siècle environ les ?ufs en chocolat sont apparus. L’?uf, d’où est né le monde, selon de nombreuses civilisations, est un symbole de renaissance périodique de la nature, ou en résumé de résurrection. De plus, selon la légende, Simon de Cyrène qui avait aidé le Christ à porter sa croix sur le chemin du Calvaire, était un marchand d’?ufs. Le fait de teindre les ?ufs (ou de les peindre) ne répondait pas à un seul souci esthétique en s’appuyant sur le fait que la couleur rouge, en général utilisée jadis pour les ?ufs de Pâques, était apotropaïque en Europe (à l’image du bleu en Orient). Les ?ufs de couleur rouge étaient considérés également comme un hommage au sang versé par le Christ. Manger ces ?ufs le jour de Pâques, ce qu’on était supposé faire avant toute nourriture, passait pour sanctifier le corps : ils devaient donner la santé et promettaient une année heureuse. Offrir des ?ufs de Pâques, surtout ceux de couleur rouge, et notamment aux enfants leur porte bonheur. Boire à Pâques un seau d’eau bénite du jeudi saint mettait à l’abri des morsures de serpent. Selon une croyance du Moyen Age, jeûner au pain et à l’eau préservait de la fièvre et des maux de dents. Le jour de la Résurrection est bénéfique pour une naissance. Dans de nombreuses régions de l’Europe, porter un vêtement neuf le dimanche de Pâques porte chance et met à l’abri pour un an des fientes d’oiseaux. Pour comprendre cette superstition, il faut se rappeler qu’autrefois, pendant le carême, on ne se lavait pas mais on s’aspergeait de cendres en signe de pénitence. A Pâques, on pouvait enfin changer ses vêtements. A cette occasion, arborer de nouveaux effets symbolisait la joie de la Résurrection et associait au renouveau. 1er mai. Fête de travail Le mois de mais, dont le nom proviendrait de Maïa, déesse de la Terre et de la Fécondité représente le printemps par excellence et le renouveau. Le premier jour de mai, les jeunes Romains plantait des arbres verts ornés de fleurs en l’honneur de cette déesse pour qu’elle garantit une bonne moisson. Plus tard dans certaines régions françaises (Yonne, Cote-d’Or, Morvan, Nièvre, Creuse, Sologne, Touraine), on attribuait au petit arbre ou à la branche plantée dans le fumier dans la nuit du 1er mai la vertu d’éloigner les serpents des maisons. En Provence, des petites filles habillées de blanc, portant une couronne et des guirlandes de roses ; étaient installées ce jour là sur une estrade élevée dans la rue. En Flandre française, on sonnait les cloches à partir de minuit le dernier jour d’avril pour éloigner les sorciers. Le mois de mais, qui apparaît comme la fête de l’amour, n’est toutefois favorable pour se marier, cette croyance existait au temps des Romains et sans doute également chez les Gallo-Romains. Cet interdit se trouva d’ailleurs en quelque sorte justifiée lorsque au 18e siècle, l’Eglise décréta que lai serait le mois de la Vierge. En Franche-Comté, en Provence et en Languedoc, on l’explique par le fait que c’est le mois où les ânes sont amoureux. Cette superstition était très forte dans le sud de la France. 50% environ de la population, 60 à 70% pour le Vaucluse, la respectaient. Au début du 19e siècle, les grands pays occidentaux, comme la France, l’Angleterre, les pays germaniques ou flamands, mais aussi les touts nouveaux Etats-Unis d’Amérique, s’industrialisent très vite. On construit de gigantesques usines. Les conditions de travails des ouvriers sont déplorables : hommes, femmes et même enfants travaillent douze à quinze heures par jour, sept jours sur sept, durant toute l’année. Les vacances n’existent pas, les jours fériés sont très peu nombreux, limités aux grandes fêtes religieuses. En 1841, bonne nouvelle : les enfants de moins de 13 ans n'ont plus le droit de travailler. Avant, cette interdiction ne concernait que les enfants de moins de 8 ans. A peine sortis du berceau, les enfants étaient jetés dans le monde du travail, au mépris de leur santé et de leur éducation. Il est vrai que l’école n’était pas encore obligatoire. Autre petite révolution : en 1864, la grève n’est plus considérée comme un délit. Mais elle reste sévèrement réglementée. En 1886, les organisations ouvrières choisissent ce jour pour organiser une grève. Elles réclament huit heures de travaille par jour, pas plus. A Chicago, cette grève se termine dans un bain de sang, qui provoque la mort de trois ouvriers. Le lendemain, une bombe explose et tue deux policiers. Un terrible massacre s’ensuit. Trois ans plus tard, en 1889, le Congrès international, socialiste choisit le 1er mai comme journée internationale de revendication. Depuis, ce jour est marqué par des grèves et des manifestations, parfois sévèrement réprimées. Le symbole arboré par les ouvriers qui manifestent en défilant est un triangle rouge. Il symbolise la séparation de la journée en trois parties égales : travail, sommeil, loisir. C’est seulement depuis 1906 que le dimanche, on se repose. Avant, on travaillait 7 jours sur 7, plus de 8 heures par jour, et même le 1er mai. En 1941, en France, le maréchal Philippe Pétain est au pouvoir. Le 1er mai correspond à la Saint-Philippe (aujourd’hui, cette fête a lieu le 3 mai). Le Maréchal saute sur l’occasion et transforme le sens de la journée : le 1er mai n’est plus l’occasion de revendications sociales mais un jour qui exalte la valeur du travail. Il faut attendre la fin de la Seconde Guerre mondiale pour que les choses changent. En 1947, le 1er mai devient une fête légale, chomée et payée. Fête du travail ou pas, le 1er mai est surtout connu pour son maguet. On raconte que le roi Charles IX offrit, le 1er mai 1561, quelques brins de muguet aux dames de la cour. Depuis le 18e siècle, la coutume veut que le 1er mai on offre à celles et ceux que l’on aime un brin de muguet comme porte-bonheur. Après la Seconde Guerre mondiale, à l’initiation de journal communiste L’Humanité , les militants travailleurs se mirent à vendre au bord des routes des brins de muguet. Aujourd’hui, un décret autorise toute personne à vendre du muguet sur la voie publique mais seulement le 1er mai. Aujourd’hui, ce jour est célébré dans la plupart des pays industrialisés, sauf aux Etats-Unis, ou la fête du travail est célébrée le premier lundi de septembre. Ce qui permet aux travailleurs de bénéficier tous les ans d’un long week-end de repos. Le 8 mai. Fête de la victoire Le 8 mai 1945, l’Europe n’est plus qu’un vaste champ de ruines. Adolf Hitler, le chef du parti nazi, à la tête de l’Allemagne, s’est suicidé le 30 avril. La reddition est proche. Le 7 mai, le général américain Eisenhower reçoit la capitulation du général allemand Jodl, dans un lycée de Reims. Le lendemain, les armes se taisent, et la victoire des Alliés sur le régime nazi est signé dans un bunker de Berlin en ruine. La Seconde Guerre mondiale est terminée en Europe. Elle se solde par un bilan terrifiant : 55 millions de morts, 38 millions de blessés. Depuis 1953, en France, on commémore le 8 mai et la fin du régime nazi. Cette journée, comme le 11 novembre, est marquée par un dépôt de gerbes devant les monuments aux morts de toutes les communes du pays. L’Ascension L’Ascension, parfois appelée « petites Pâques », célèbre, quarante jours après Pâques, la dernière apparition du Christ à ses disciples, puis sa montée miraculeux au ciel, auprès de son Père (en latin, ascendere veut dire monter). Ce jour saint peut donner lieu à des prodiges : certains ont vu, dit-on, des processions dans le ciel et entendu les anges chanter, d’autres ont aperçu la forme d’un mouton dans les nuages (rappel de l’agneau de Dieu). Ce jour-là, on doit s’abstenir de travailler car cela porte malheur et favorise les accidents (Outre-Manche) ou attire la foudre, si on veut conserver une bonne santé, il ne faut pas manger de légumes (Ardennes), ni de groseilles car ce fruit abrite le diable. Le nombre 40 n’est pas le fruit du hasard. Dans la Bible, on le rencontre souvent (dans deux évangiles, ceux de Marc (16, 19) et Luc (24, 50-53) et dans les Actes des Apôtres (1, 9-11)). Il symbolise l’attente et l’épreuve. 40, c’est le nombre de jours que Noé devra attendre dans son arche, avec tous les animaux du monde, avant de trouver une terre ferme pour accoster. 40, c’est le nombre des années que le peuple des Hébreux, en route vers la Terre promise, passe dans le désert du Sinaï. 40, c’est le nombre des années du règne de David, mille ans avant la naissance du Christ. 40, c’est encore le nombre de jours et de nuits qu’il faut au prophète Elie pour traverser le désert vers la montagne de Dieu. 40, c’est le nombre de jours que Jésus passe au désert à jeûner. Pour l’ensemble des Français, l’Ascension ne donne pas lieu à de grandes manifestations. Elle est cependant appréciée puisqu’elle est fériée, toujours un jeudi, et souvent assortie d’un pont. La Pentecôte Dix jours après l’Ascension a lieu la grande fête de Pentecôte, soit cinquante jours après Pâques. D’ailleurs, le mot Pentecôte vient du grec et signifie « cinquante jours ». Le jour de Pentecôte, les chrétiens commémorent un événement survenu chez les disciples. Cinquante jours après la résurrection de Jésus, les disciples se réunissent dans une salle pour prier. Soudain, un grand vent se lève, balaie tout sur son passage et force les portes et les fenêtres closes. Terrifiés, les disciples voient tomber sur chacun d’eux des langues de feu. Ils sortent alors dans les rues de Jérusalem, et se rendent compte qu’ils savent parler une multitude de langues. Ils annoncent à tous que le Christ est ressuscité, et de nombreuses personnes se convertissent. On disait que la fête de la Pentecôte donnait de grandes vertus à l’eau bénite ce jour-là qui était répandue aux quatre coins des maisons pour éloigner la foudre. Le beurre baratté à la Pentecôte, qui se conserve presque une année, passait pour avoir des propriétés curatives. En Bretagne on dit que cette époque qu’on appelle « semaine blanche » (la semaine qui commence à la Pentecôte et qui finit à la Trinité) a une grande influence sur la nature. Aussi on dit qu’il faut laisser la terre se reposer et s’abstenir de coudre et de voyager. Si le vent souffle la veille de la fête, il soufflera dans la même direction pendant six semaines, s’il pleut le samedi de la Pentecôte, cela continuera pendant sept semaines. On dit aussi : Pentecôte humide, Noël splendide. Le 14 juillet En France, le 14 juillet commémore la prise de la Bastille, qui eut lieu le 14 juillet 1789. Cet événement historique marque le début de la Révolution française. La Bastille, située à l’est de Paris, fut construite sous Charles V. On y enfermait les personnes qui s’opposaient à la politique du roi. La prise et la destruction de la Bastille par les révolutionnaires sont le symbole de la liberté. En avril 1792, un officier français en poste à Strasbourg, Claude- Joseph Rouget de Liste, compose un « Chant de guerre pour l’armée du Rhin ». Quelques mois plus tard, des Révolutionnaires de Marseille qui participent à l’insurrection du Palais des Tuileries, à Paris, reprennent ce chant. Le succès est tel que la « Marseillaise » est déclarée chant national le 14 juillet 1795. Elle accompagne aujourd’hui la plupart des manifestations officielles. Le 14 juillet 1790, on rappela cet événement en organisant une immense « Fête de la Fédération ». en 1880, le président de la République le déclare fête nationale. C’est la fin de la Première Guerre mondiale que le 14 juillet devient une fête patriotique et militaire. Les défilés militaire sont l’occasion pour un pays de montrer sa puissance militaire. Il est loin, le temps où l’on faisait la guerre à cheval. Aujourd’hui, on regarde, fasciné par d’impressionnantes armes sophistiquées, comme les engins nucléaires, ces missiles électroniques, qui descendent sous bonne escorte l’avenue des Champs-Elysées. Bien plus gai que les chars et les cannons, le feu d’artifice illumine la nuit d’été. Les feux du 14 juillet sont célèbres. Cette technique, appelée aussi pyrotechnie, remonte au 16e siècle. L’Assomption Le nom de cette fête provient du verbe latin adsumere qui veut dire « tirer en soi ». Les chrétiens rappellent en ce jour que la Vierge Marie, la mère de Jésus le Christ, a terminé sa vie terrestre et que Dieu l’a élevée auprès de lui dans le ciel ? Cette fête connut très tôt un immense succès. Dès le IV e, les chrétiens organisaient de grandes processions en l’honneur de la Mère de Dieu. En France, cette tradition date de 1638. Cette année-là, le roi Louis XIII fit le v?u de consacrer Le royaume à la Vierge Marie pour la remercier de lui avoir donné un enfant, alors que, marié depuis 23 ans à Anne d’Autriche, il n’avait pas pu avoir jusqu’alors de descendant. L’enfant n’était autre que le futur Roi- Soleil, Lois XIV. Le roi ordonna que l’on organisât obligatoirement, le 15 août, de solennelles processions à travers tout le pays. Aujourd’hui, dans les monastères et dans les grands lieux de pèlerinage dédiés à Marie, comme Lourdes, on organise encore des processions ce jour-là. Dans certaines régions montagneuses, le 15 août, on transporte des statues de la Vierge à travers les alpages pour les déposer dans une petite chapelle, souvent située au sommet d’une colline. Cette tradition est fréquemment liée à la transhumance. Et c’est le 15 août, au bord de la mer, notamment en Bretagne, que les bateaux de pêche mais aussi de plaisance sont bénis par un prêtre. La Toussaint La Toussaint (fixée au 1er novembre vers l’an 800) qui fête tous les saints, est pratiquement confondue avec le jour des Morts (2 novembre), consacré aux défunts. A l’origine, la Toussaint n’était pas célébrée en novembre, mais en plein mois de juin. Au début du VII e siècle, le pape Boniface IV fixe cette fête au 13 mai. En 875, changement de saison : « Ce sera le 1er novembre. » décrète solennellement le pape Grégoire IV. Pour les chrétiens, la Toussaint est la fête de tous ceux qui ont témoigné de L’Evangile jusqu’à la mort. Au début, elle concernait surtout les martyrs. Puis quand les chrétiens ne furent plus persécutés, on honora la mémoire des personnes qui avaient mené une vie exemplaire. Aujourd’hui, l’Eglise a déclaré martyres et saintes plus de 40 000 personnes. Mais la Toussaint, c’est aussi la fête de tous ceux qui sont restés inconnus ainsi que la fête des chrétiens vivants, considérés comme des « saints » en devenir. En France, si la Toussaint est un jour férié, ce n’est pas en raison de son contenu religieux. En effet, ce jour a été choisi en 1886 par la République pour rendre un vibrant hommage aux morts pour la partie. En 998, saint Odilon, l’abbé de Cluny, la plus grande abbaye de toute la chrétienté, établit au 2 novembre une messe solennelle « pour tous les morts qui dorment en France ». Le jour des morts connaît un immense succès. Après avoir fêté tous les saints la veille, on fête tous les morts. Le 2 novembre, la foule envahit les cimetières. Les familles se recueillent sur les tombes d’un parent proche et y déposent des bouquets de chrysanthèmes. Vocabulaire - solstice (m) – époque de l’année où le Soleil atteint sa plus forte déclination boréale ou australe, et qui correspond à une durée du jour maximale, ou minimale ; - rivaliser – chercher à égaler ou à surpasser qqn ; - chrétienté (f) – ensemble des pays ou des peuples chrétiens ; communauté universelle des chrétiens ; - laurier (m) – arbuste de la région méditerranéenne, à fleurs blanchâtres discrètes, dont les feuilles persistantes et coriaces sont utilisées comme condiment ; - semailles (f, pl) – ensemble de travaux agricoles comprenant les semis ; - bougie (f) – pièce d’allumage électrique d’un moteur à explosion ; - saupoudrer – poudrer de farine, de sucre, de sel ; - veillée (f) – temps qui s’écoule depuis le repas du soir jusqu’au coucher ; - succulent – qui a une saveur délicieuse ; - houx (m) – petit arbre des sous-bois, à feuilles luisantes, épineuses et persistantes, à baies rouges et dont l’écorce sert à fabriquer la glu ; - lierre (m) – plante ligneuse grimpante, à feuilles persistantes, à baies noires toxiques, qui se fixe au murs, aux arbres par des racines crampons ; - romarin (m) – arbuste aromatique du littoral méditerranéen, à feuilles persistantes et à fleurs bleus ; - cantique (m) – chant d’action de grâces ; chant religieux en langue vulgaire ; - orgue (f, pl) – instrument de musique à un ou plusieurs claviers, à vent et à tuyaux ; - eucharistie (f) – communion au pain et au vin consacrés ; - adhérer – s’affilier à qch ; - saumon (m) – poisson voisin de la truite, à chaire estimée d’une couleur rose-orangé, faisant l’objet d’un important élevage piscicole ; - consommer – manger ; - grue (f) – appareil de levage formé d’un bras orientable (flèche) monté sur un support de hauteur variable ; - ambiance (f) – atmosphère, climat d’un lieu ; gaieté ; - joufflu – qui a de grosses joues ; - hotte (f) – grand panier que l’on porte sur le dos à l’aide de bretelles et qui sert à transporter divers produits ; - traîneau (m) – véhicule muni de patins et que l’on fait glisser sur la glace, la neige ; - friandise (f) – préparation sucrée ou salée de petite dimension, d’un goût délicat ; - affubler – vêtir d’une manière bizarre, ridicule ; - propitiatoire – qui a pour but de rendre propice ; - conjuratoire – qui est destiné à conjurer le mauvais sort ; - impie- qui méprise la religion ; athée, incroyant ; - susceptible – qui se vexe, s’offense aisément ; - augure (m) – présage, signe qui semble annoncer l’avenir ; - confiserie (f) – ensemble des produits que fabrique et vend le confiseur ; sucreries ; - éboueur (m) – personne chargée du ramassage des ordures ménagères ; - incantatoire – propre à l’incantation ; qui constitue une incantation (formule magique) ; - fécond – qui produit beaucoup ; - s’étrangler – avaler de travers ; s’étouffer. Littérature : 1. I.F. Michin : « Noel en France », « NVI-Thésaurus », Moscou, 2003 2. Eloise Mozzani : « Le livre des superstitions. Mythes, croyances et légendes », « Editions Robert Laffont », Paris, 1995 3. Anne et Sylvain Gasser, Christophe Merlin : « Le grand livre des fetes », « Bayard Jeunesse », Paris, 2002 4. Alain Montandon : « Dictionnaire raisonné de la politesse et du savoir-vivre », « Editions du Seuil », Paris, 1995 5. « Le petit Larousse illustré », « Larousse », Paris, 2001 Ñòðàíèöû: 1, 2 |
|
|||||||||||||||||||||||||||||
![]() |
|
Ðåôåðàòû áåñïëàòíî, êóðñîâûå, äèïëîìû, íàó÷íûå ðàáîòû, ðåôåðàò áåñïëàòíî, ñî÷èíåíèÿ, êóðñîâûå ðàáîòû, ðåôåðàò, äîêëàäû, ðåôåðàòû, ðåôåðàòû ñêà÷àòü, ðåôåðàòû íà òåìó è ìíîãîå äðóãîå. |
||
Ïðè èñïîëüçîâàíèè ìàòåðèàëîâ - ññûëêà íà ñàéò îáÿçàòåëüíà. |