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faut donner plus de libertés aux entreprises (51 %, selon un sondage Sofres

de janvier 2002). Cette liberté d’entreprise et la mobilité demeurent des

valeurs jugées comme positives : ainsi, 35 % des Français estiment,

concernant la vie professionnelle, que le parcours le plus enrichissant est

de « créer son entreprise ou se mettre à son compte à un moment ou à un

autre » (5), 34 % « exercer plusieurs métiers, dans plusieurs entreprises,

au cours de sa carrière », contre 14 % seulement qui veulent « entrer dans

une grande entreprise et y faire toute leur carrière », et 14 % « entrer

dans la fonction publique ».

Mais, dans les années 90, la droite est peu à peu écartée du pouvoir,

jusqu’à cette situation inédite où, en 1997, onze des quinze pays de

l’Union européenne sont gouvernés par des socialistes ou des sociaux-

démocrates. Le XXe siècle s’achève alors sur le plus stupéfiant des

paradoxes politiques : au moment où les méfaits du néolibéralisme

discréditent la droite, c’est une gauche en partie convertie aux idées de

cette dernière qui reprend les commandes. Ainsi, au lieu de consolider les

ruptures engagées durant les Trente Glorieuses avec le capitalisme libéral

(protection sociale, politiques keynésiennes, régulation financière

internationale, hausse des bas salaires), la gauche moderne intègre à son

programme les principales prescriptions économiques des libéraux :

privatisation, déréglementation, libéralisation des échanges, flexibilité

du travail, réduction des dépenses publiques, des impôts et des « charges »

sociales.

Dans Le nouvel esprit du capitalisme, Luc Boltanski et Eve Chiapello

montrent comment le capitalisme finit toujours par intégrer les critiques

qu’il suscite pour survivre, pour maintenir ou restaurer les coopérations

(des travailleurs et de l’Etat notamment) qui lui sont indispensables. Il

peut donc se résoudre à réfréner son appétit d’exten- sion de la sphère

marchande et de libre entreprise pour se couler dans un nouveau cadre, plus

contraignant, qui le rende socialement acceptable. Ainsi, entre les années

40 et 60, le capitalisme est entré dans un deuxième âge, marqué par la

régulation politique nationale, la protection sociale, le partage des gains

de productivité. Mais si le capitalisme peut ainsi changer d’esprit, il ne

change pas de logique.

Depuis la première tentative d'unification du bassin méditerranéen par

l'Empire romain, ils en ont souvent rêvé. Charlemagne pensait déjà à une

Europe unifiée ; Henri IV avançait l'idée d'un conseil européen ; Napoléon,

lui, entreprit, sans succès, de réaliser l'Europe des nations. Ainsi, à

partir de mai 2004, l'Union européenne (UE) élargie passera de quinze à

vingt-cinq pays membres en intégrant huit nations ayant recouvré liberté et

identité après l'effondrement du bloc soviétique.

L'Europe s'agrandit et, dans le même temps, un nouveau glacis se forme

sur ses marches orientales. Les pays qui intégreront l'Union européenne

(UE) en 2004 doivent sécuriser leurs frontières. Ainsi la Pologne, qui se

trouvera en première ligne à l'Est devra installer un poste frontière tous

les 25 km – conformément à la norme européenne – sur les 1 170 km qui la

séparent de la Russie, la Biélorussie et l'Ukraine, et avoir embauché un

millier de gardes frontières.

Par contre

Même s'il s'agit d'un domaine sensible de la souveraineté des Etats et

de leurs intérêts particuliers, la politique étrangère et de défense

constitue un domaine où l'approche communautaire me semble fondée. Tout

d'abord, parce que sont en jeu des matières transnationales ; ensuite,

parce que l'action communautaire revêt des avantages indéniables de par sa

dimension et ses effets. Cependant, je ne pense pas qu'il soit possible,

pour l'heure, d'imaginer une communautarisation totale de ce domaine. Par

contre, j'estime indispensable le développement de stratégies de politique

étrangère commune et de programmes d'action aux effets tangibles et

efficaces, ainsi que, sur le plan de la défense, de programmes de politique

de défense commune. Il s'agit là, d'après moi, d'une priorité.

Même

Les grands fonds de réserve qui existent à travers le monde placent

aujourd'hui au maximum 60 % de leurs actifs en actions, même si leur

horizon d'investissement est lointain. Calpers, premier fonds de pension

public américain, a même ramené le niveau des actions dans son actif à 59 %

fin 2002, contre 64 % fin 2001. En 1992, elle était de 45 %.

S'il est amené à baisser, ne faut-il pas craindre, compte tenu du

caractère excessif des marchés, un krach du dollar ? Non, selon les

spécialistes de HSBC, dans la mesure "où celui-ci serait à tous égards trop

déstabilisateur. La nécessité de protéger les marchés boursiers de la

dépréciation du dollar amènera même à des man?uvres récurrentes de

stabilisation des cours de la devise américaine."

Pour les économistes allemands, ce qui prime, ce n'est pas la

conjoncture, mais les structures de l'économie. Même en période de

stagnation, il faut s'attaquer aux obstacles qui freinent structurellement

l'activité – le coût et le droit du travail, les retraites et la fiscalité

–, seul moyen de vraiment relancer la croissance.

Si la notion de développement durable a un sens, il s'agit d'augmenter

l'ombre portée du futur sur le présent, de limiter l'excès d'opportunisme

propre au monde des affaires, de tenir des engagements dans la durée (vis-à-

vis de l'environnement, des clients, des employés, des actionnaires...) et

ceci, même lorsque les circonstances sont défavorables et que les

conséquences financières de ces engagements risquent d'être négatives.

Les chemins de la prospérité passent par le développement d’un Etat

moderne. Puisque la politique économique ne peut faire de miracles et que

l’initiative privée ne se décrète pas, la première tâche des responsables

politiques est d’améliorer le rapport qualité-prix des prestations assurées

par l’Etat : éducation, santé, sécurité, infrastructures collectives,

recherche. Même Jean-Pierre Chevènement, qui brandit bien haut l’étendard

du service public, promet un « Etat réformé et recentré sur ses tâches ».

Qui sera à la hauteur ?

Reste que la France est devenue, dans l’ensemble de l’Union

européenne, championne de la fécondité. Même l’Irlande (189 enfants pour

100 femmes) est désormais derrière elle, tandis que les chiffres espagnol

(119), italien (121) ou allemand (137) sont franchement inquiétants.

Risque de déficit excessif, dit-on ? Ce n’est pas sérieux ! La

politique budgétaire allemande n’est pas devenue laxiste : même la

Commission a jusqu’ici validé cette politique.

Depuis le début de l’année, le Dow Jones, l’indice phare de la Bourse

de New York, a reculé de 7 %, tandis que celui du Nasdaq, la Bourse

électronique de la nouvelle économie américaine, a plongé de 20 %. En

Europe, ce n’est guère mieux : le Cac 40 ne décolle pas des 6 000 points

depuis le début de l’année et le Dax allemand n’a gagné que 1 %. Ce n’est

pas (du tout) le krach pour autant (sauf pour les valeurs technologiques).

Après un creux marqué en septembre, les marchés ont même progressé

nettement en octobre.

Non seulement cette grande nation, à cheval sur l'Europe et l'Asie, ne

fait partie d'aucune des deux fournées d'Etats désignés (pour 2004 et

2007), mais elle ne se voit indiquer aucune date lui permettant d'entrevoir

une possible intégration.

Les Quinze n'ont même pas daigné donner à Ankara quelque espoir d'être

un jour admissible à l'UE en lui fixant une échéance, même lointaine.

Mais

La Commission européenne vient en particulier de publier un livre vert

qui marque une étape importante dans sa prise en compte par les pouvoirs

publics. Mais comment faire savoir aux consommateurs que les produits ou

les services qu’on leur offre sont effectivement produits dans des

conditions socialement correctes ?

A terme, comme cela avait été le cas dans les années 80 pour les

démarches de certification de qualité, une certaine standardisation

s’imposera sans doute. Peut-être, comme les Belges l’envisagent, se fera-t-

elle sous l’égide des pouvoirs publics. Mais les enjeux politiques (pour ce

qui est garanti) et économiques (qui paie et qui contrôle ?) sont

colossaux.

Il peut certes arriver – ce fut le cas dans les années 80 – que la

masse des profits augmente plus vite que celle des salaires. Mais, à long

terme, la dynamique économique du capitalisme repose sur un partage stable

entre profits et salaires.

Il faut attendre la plus brutale des dictatures (de 1973 à 1982) pour

esquisser une remise en question du modèle protectionniste et étatiste.

Mais, au lieu de privatiser un secteur public pléthorique, de désendetter

l’Etat et de le recentrer sur l’éducation, la santé et les équipements

collectifs, les dictateurs donnent la priorité à une libéralisation

financière incontrôlée pour attirer des capitaux étrangers.

Cent femmes dans cette tranche d’âge ont donné naissance en 2001 à 91

enfants, alors qu’elles donnaient naissance à 53 enfants seulement en 1980.

Mais nul ne sait si ce rattrapage va s’amplifier ou si, au contraire, il

n’est que passager.

D’ailleurs

Bien sûr, le succès de ces entreprises ne tient pas qu’à leur

politique sociale au rabais. Une récente étude (3) de l’European Cockpit

Association – ECA, le syndicat européen des pilotes – montre que, si le

prix de revient par passager des compagnies low cost (à bas coûts) est

inférieur de 57 % à celui des autres transporteurs, le moindre coût du

poste « personnel navigant » ne représente qu’une toute petite part de ces

économies : 3 points seulement. En fait, leur compétitivité repose surtout

sur les économies réalisées sur le produit lui-même et sur la qualité des

prestations : la densité des sièges y est supérieure, ce qui permet de

transporter plus de passagers et représente 16 points des 57 % d’économies

réalisées ; les repas et les rafraîchissements servis à bord sont payants

(6 points), etc. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si les Anglo-Saxons

utilisent, pour désigner ces compagnies low cost, le terme « no frills »,

c’est-à-dire « sans chichis ».

Cette période de transition rend malaisée une estimation des flux

migratoires. Il est d'ailleurs probable qu'après ce moratoire la différence

de niveau de vie et de coût du travail ne soit plus significative, rendant

la main-d'?uvre des PECO moins attrayante.

Plusieurs Etats européens éprouvent déjà les difficultés économiques

découlant d'un modèle inadéquat de discipline budgétaire, conçu pendant et

pour une période d'expansion économique. Certains de ses effets négatifs

ont déjà été dénoncés. On invoque, à juste titre d'ailleurs, le cas des

Etats-Unis après le 11 septembre 2001. Ils ont su, avec un pragmatisme

salutaire, adopter des politiques macroéconomiques consistantes et n'ont

pas hésité à subordonner les grands équilibres, comme l'équilibre

budgétaire ou de la balance des transactions courantes, à des objectifs

jugés supérieurs : la croissance économique et l'emploi. C'est un exemple

dont l'Europe pourrait s'inspirer.

Nous avons mis près de cinquante ans à disposer d'une monnaie unique.

J'ose espérer qu'en matière de politique étrangère de sécurité et de

défense (PESD) nous obtiendrons des résultats positifs comparables.

D'ailleurs, dans ce domaine, l'Europe a déjà remporté quelques succès

importants. Ce sont des signes d'espoir. Je pense au protocole de Kyoto ou

à la lutte internationale contre le terrorisme. Je pense, bien entendu, à

la Cour pénale internationale (CPI).

Avant d'affronter le futur, il convient de regarder le passé. Pas

celui de l'entrée, en 1995, de l'Autriche, de la Finlande et de la Suède.

Plutôt 1986, lors de l'adhésion de l'Espagne et du Portugal. Même s'il ne

s'agissait que de deux pays - et non pas dix – des craintes à peu près

similaires agitaient les membres fondateurs d'une Europe qui poursuivait sa

crise de croissance. Beaucoup de verrous avaient été prévus pour éviter ce

qui semblait pourtant l'inévitable : le déferlement vers le Nord de

travailleurs attirés vers des démocraties installées et des conditions de

vie prometteuses. Mauvais calcul. La ruée n'a pas eu lieu, au point que les

périodes de transition instaurées pour l'Espagne et le Portugal avaient été

raccourcies de deux ans. De même, l'hypothèse de voir l'Union tirée vers le

bas ne retient pas très longtemps l'attention des experts, qui évoquent

immédiatement "l'acquis communautaire" : les directives déjà adoptées

empêcheront toute remise en cause des droits sociaux. Le socle commun ne

descendra pas d'un étage.

Les pays candidats ne manquent pas d'atouts, d'ailleurs : une

croissance économique qui nécessitera tous les bras disponibles et devrait

attirer pas mal d'investissements étrangers, une population active plutôt

qualifiée, un système éducatif de bon niveau, etc.

En effet

Après deux années de travail sous pression et des journées de congé

fréquemment « reportées » pour remplacer un collègue absent, Stéphane a

fini par négocier son licenciement : « Le salaire n’était pas à la hauteur

des efforts demandés. Chez Hertz, je gagnais 7 200 francs brut par mois,

sur treize mois. Chez Rent a Car, ma feuille de paie dépassait rarement 6

500 francs, sur douze mois. Sans ticket-restaurant, bien sûr, alors que

j’en avais chez Hertz. » Pour réduire les coûts, les discounters jouent en

effet sur la rémunération et les avantages sociaux.

Un cauchemar ? Presque, à en croire le quotidien de ces couples logés

à l’année dans un minuscule appartement d’une vingtaine de mètres carré.

Astreints à vivre sur place, ils peuvent être réveillés plusieurs fois par

nuit par des locataires qui ne comprennent pas le fonctionnement du

distributeur automatique. Quand ils ne doivent pas faire la police sur leur

parking, cible privilégiée des voleurs en tout genre.

Chasse aux coûts oblige, les hard-discounters offrent, en effet, très

souvent de moins bonnes conditions de travail à leurs salariés que les

autres entreprises du secteur. Formule 1 n’échappe pas à la règle.

Côté vainqueurs, la droite – qui a seulement raflé la mise de

l’effondrement du Parti socialiste (PS) et de la crise de confiance dans

les partis de gouvernement – se comporte comme si un programme néolibéral

avait été largement approuvé par les électeurs. Sans réel mandat populaire,

elle met donc en place peu ou prou le projet libéral du Medef. C’est le

signe d’une mutation remarquable de la droite française. Rappelons en effet

que, jusqu’au milieu des années 90, cette dernière n’avait pas tout à fait

rompu les amarres avec une tradition conservatrice, dirigiste,

nationaliste, puis gaulliste, en réalité incompatible avec le vrai

libéralisme économique.

Mais vouloir satisfaire les critères à marche forcée pourrait leur

causer un tort bien supérieur aux gains qu’ils en attendent. La logique de

Maastricht s’appliquait à des pays parvenus à un stade à peu près

comparable de développement, et non à des pays en situation de rattrapage.

Que signifie en effet l’obligation d’un déficit public inférieur à 3 % du

produit intérieur brut (PIB) quand les besoins d’investissements publics

sont considérables, surtout quand on considère que la dette publique de ces

pays est souvent très largement inférieure au plafond de 60 % du PIB fixé

par le traité.

La grande fièvre des fusions-acquisitions qui s’est emparée des

entreprises à la fin des années 90 a aussi encouragé l’emballement

boursier. Au-delà de toutes les justifications stratégiques que l’on a pu

avancer pour de telles opérations, la menace d’offre publique d’achat (OPA)

a joué en effet comme une incitation supplémentaire à maximiser le cours

boursier de l’entreprise.

Il aura fallu du temps pour que le réalisme macroéconomique vienne à

bout de l’euphorie des marchés. Il a bien fallu admettre que les profits

prévus par les analystes financiers et reflétés dans les cours des actions

étaient intenables à long terme. En effet, une croissance des profits

nettement supérieure à celle de l’économie réelle ne peut être un phénomène

général et durable.

Autre évolution, bien moins connue celle-là : le travail est de plus

en plus salarié et de moins en moins indépendant. Quel est le pays qui

compte le moins de chefs d’entreprise et de travailleurs indépendants ? Peu

de gens connaissent la réponse. Elle est pourtant logique : ce sont les

Etats-Unis, car c’est aussi le pays économiquement le plus avancé. La

salarisation est en effet au c?ur de la dynamique du capitalisme depuis

plusieurs siècles déjà, et le mouvement est toujours à l’?uvre : il devient

en effet de plus en plus difficile de rester son propre patron dans une

économie où l’intensité en capital (matériel, mais aussi de plus en plus

immatériel) de l’activité économique s’accroît sans cesse.

La tertiarisation de l’emploi va de pair avec une autre évolution de

fond : la réduction de la taille des établissements où travaillent les

salariés. En 1976, 17 % d’entre eux travaillaient dans des unités de plus

500 personnes ; en 2001, ils n’étaient plus que 11 % à être dans ce cas. A

contrario, ceux qui travaillent dans des établissements de moins de dix

salariés sont passés, dans le même temps, de 15,5 % du total à 24,4 %. Il

faut se garder cependant d’en conclure trop vite à la montée en puissance

dans l’emploi des PME par rapport aux grands groupes : il s’agit ici

d’établissements et non d’entreprises. La période récente a été en effet

marquée par un double processus : d’une part, un mouvement de

décentralisation des grandes entreprises, qui ont cassé leurs

concentrations de salariés pour les rassembler dans des unités plus

petites, à taille plus humaine, et d’autre part, le regroupement des PME au

sein de groupes (ou de réseaux de franchisés, dans le commerce en

particulier).

La tertiarisation s’est en effet accompagnée d’une industrialisation

des activités de services. Une évolution perceptible, par exemple, dans un

restaurant McDonald’s, qui ressemble en fait à une petite usine à fabriquer

des hamburgers.

L'anticipation est capitale pour nos entreprises. Elle est d'autant

plus nécessaire qu'elles ne pensent pas encore naturellement à ces nouveaux

marchés alors que nos voisins allemands y sont traditionnellement présents

avec des exportations quatre fois supérieures. Les entreprises allemandes

seront les premières bénéficiaires de cette ouverture. A nous de prouver

que nous pouvons compter parmi les premiers partenaires des nouveaux

membres. Ce sont en effet des marchés de proximité où la France dispose

d'une marge de progression commerciale de plusieurs points.

Rien d'étonnant que certains appellent – et François Fillon, ministre

des affaires sociales l'a fait pour la France – à la mise en place d'un

"plan de convergence social" entre les Etats membres et les nouveaux

arrivants. Avec en ligne de mire les conditions de travail, afin de juguler

les risques de dumping, explique-t-on officieusement. Ce faisant, le

ministre français s'est tourné vers les partenaires sociaux pour les

appeler à négocier dans de nombreux domaines. Mine de rien, l'homme

politique a peut-être appuyé là où le dossier social de l'élargissement

semble le plus ardu à défendre : le dialogue social.

La représentativité des partenaires sociaux des pays candidats est en

effet encore très faible, même si des progrès ont été réalisés.

" Après l'ouverture du rideau de fer, les pays occidentaux redoutaient

un déferlement "de réfugiés de la faim" quittant la misère pour se

précipiter vers "l'Europe de la prospérité", rappelle Anne de Tinguy,

Ñòðàíèöû: 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7


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